Retour sur les 12ème rencontres de l'imaginaire du 28 novembre 2015 à Sèvres

Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler de mes nombreuses déambulations dans les allées lors des 12ième rencontres de l'imaginaire qui se déroulaient samedi denier à Sèvres.

Arrivée à 10h30, repartie à 12h00, et oui la vie de maman ne me laisse pas beaucoup de temps j'ai pyu cependant y retourner une heure l'après-midi pendant la sieste des monstres.

Au final, ce fut  2h30, de rencontres, de bavardages, d'échanges et surtout beaucoup de surprises.

En effet, beaucoup de surprises, car, lorsque j'ai décidé d'aller à ces rencontres je ne savais pas vraiment qui j'allais pouvoir rencontrer et c'est en flânant entre les tables que j'ai eu des révélations grâce aux couvertures posées devant moi. Car nombreux des livres présents, je les avez croisés très souvent en coup de cœur sur différents blogs.

Voici donc mes rencontres et je tiens à les remercier par avance de leur disponibilité, leurs sourires et leur amabilité.

Je vais donc commencer par l'invité d'honneur Pierre Bordage, j'ai été un peu intimidé par cet homme, je ne sais pas réellement pourquoi, mais il m'a fait forte impression, j'ai donc totalement oublié de le prendre en photo. Je ne le connaissais pas, en revanche était déjà enregistré dans ma WishList Les Dames blanches, c'était Gruz qui m'avait donné envie de le lire.
Une étrange bulle blanche d’une cinquantaine de mètres de diamètre est découverte un jour dans une bourgade de l’ouest de la France. Elle attire et capture Léo, trois ans, le fils d’Élodie. D’autres bulles apparaissent, grossissent, et l’humanité échoue à les détruire. Leur activité magnétique de plus en plus importante perturbe les réseaux électriques et numériques, entraînant une régression technologique sans précédent. Seule l’ « absorption » de jeunes enfants semble ralentir leur expansion…La peur de disparaître poussera-t-elle l’humanité à promulguer la loi d’Isaac ? Mais peut-on élever un enfant en sachant qu’il vous sera arraché à ses trois ans ? Camille, qui a elle-même perdu un fils, et son ami Basile, d’origine malienne – ufologue de son état – vont essayer de percer le mystère des dames blanches afin d’éviter le retour à la barbarie.


J'ai ensuite rencontré Romain Delplancq, jeune homme très timide, très agréable qui m'a présenté son premier roman L'appel des illustres, premier tome de la saga Le sang des princes. C'est un genre que je ne connais pas du tout puisqu'il s'agit de Clockpunk. Le Clockpunk a parfois été utilisé pour désigner un sous-genre de la fiction spéculative, qui est similaire à steampunk, mais s'en écarte dans sa technologie, car ça se passe a l'époque renaissance, Léonard de Vinci etc... Comme avec steampunk, il dépeint la technologie de pointe basée sur la pré-conceptions modernes, mais plutôt que la puissance de la vapeur de l'ère industrielle, la technologie utilisée est basée sur des ressorts et l'horlogerie.

Les Spadelpietra sont la plus puissante des grandes Maisons de Tandal.
Bientôt, ils s'uniront à la famille royale.
Bientôt, ils tiendront la Slasie dans leurs mains.
 Les nomades qu'on appelle Austrois sont des forains, des artistes...
... Et des inventeurs jaloux de leurs secrets.
 Mical est un jeune prodige de la peinture, à qui personne ne devrait vouloir de mal.
 Les engrenages tournent. La scène est dressée. Le rideau se lève.
 Le drame peut commencer.
J'ai ensuite rencontrée Corinne Guitteaud, dont j'ai beaucoup apprécié la rencontre. C'est une jeune femme très abordable, d'une grande gentillesse, qui aime les rencontres avec les lecteurs et ça se sent. Je me suis tout de suite sentie à l'aise en sa compagnie et j'aurai voulu discuté beaucoup plus longtemps avec elle, mais faute de temps je n'ai pas pu, j'espère que nous pourrons de nouveaux échanger une fois que j'aurai lu son livre qui me tente énormément : Nécromanciennes. J'aime énormément cette couverture que je trouve magnifique.

Quand elle se réveille un beau matin, Elizabeth Rosenbach a la désagréable impression qu’il lui manque un pan entier de sa vie. Pour tout dire, elle a signé un pacte un an plus tôt avec une nécromancienne, pacte qui doit non seulement changer sa propre existence, mais aussi permettre à un être cher de trouver enfin le repos.
Je continue mon parcours, et je vois un livre dont on voit souvent le nom sur la Blogo qui est très bien noté en ce moment, il s'agit de Véridienne de la saga  Récits du demi-loup. Je ne peux donc pas m'empêcher de rencontrer son auteur Chloé Chevalier et je ne pensais pas du tout qu'elle était française. Elle m'apprend que la saga aura 5 tomes, qu'elle a déjà rédigé les trois premiers qui ne tarderont pas à sortir. Comment est venu l'idée d'écrire ce roman ? Initialement scénariste, elle a fait un court métrage plus jeune qui avait comme fil conducteur ce roman, avec certains encouragements elle a décidé de l'écrire sous forme de roman. J'avais découvert ce roman à travers la critique élogieuse de Kyeira.

Au bord de l’implosion, le royaume du Demi-Loup oscille dangereusement entre l’épidémie foudroyante qui le ravage, la Preste Mort, les prémisses d’une guerre civile, et l’apparente indifférence de son roi. Les princesses Malvane et Calvina, insouciantes des menaces qui pèsent sur le monde qui les entoure, grandissent dans la plus complète indolence auprès de leurs Suivantes. Nées un jour plus tard que les futures souveraines auxquelles une règle stricte les attache pour leur existence entière, les Suivantes auraient dû être deux. Elles sont trois. Et que songer de la réapparition inopinée du prince héritier, Aldemor, qu’une guerre lointaine avait emporté bien des années auparavant ? Avec lui, une effroyable réalité rattrape le château de Véridienne, et le temps arrive, pour les Suivantes et leurs princesses, d’apprendre quels devoirs sont les leurs.
 Je continue mon chemin et je rencontre une nouvelle personne très gracieuse qui tient entre ces mains un livre dont j'avais déjà été attiré pour sa couverture, il s'agit de Thya de la saga La voie des oracles. Je demande à cette très agréable personne où elle a trouvé ce livre, me dit qu'elle en ait l'auteur Estelle Faye, elle m'entraine dans son sillage jusqu'à sa table. Une rencontre magique, comme je les aime, beaucoup de sourires, un amour pour ces livres, une folle envie de le faire partager, je suis conquise. J'ai ressentie beaucoup d'énergie de sa part, qui m'entraine dans un tourbillon d'allégresse. Merci beaucoup Estelle. quand à son livre, que dire de cette magnifique couverture. Elle m'affirme que la pochette du troisième sera la plus belle, je suis impatiente. Je suis partie, et j'ai oublié de la photographier, deux fois je suis revenue, deux fois, le tourbillon Estelle était partie de son emplacement, j'en suis désolée.
La Gaule, au début du cinquième siècle après Jésus-Christ.
Cerné par les barbares, minés par les intrigues internes et les jeux malsains du pouvoir, l'Empire romain, devenu chrétien depuis peu, décline lentement.
Dans une villa d'Aquitania, perdue au milieu des forêts, vit Thya, seize ans, fille du général romain Gnaeus Sertor. À cinq ans, elle a manifesté pour la première fois des dons de devin. Mais dans l'Empire chrétien, il ne fait plus bon être oracle, et à cause de ce secret qu'elle doit garder, Thya est devenue une adolescente solitaire, à l'avenir incertain.
Lors d'une des visites en Aquitania, Gnaeus tombe sous les coups d’assassins à la solde de son fils Aedon qui souhaite s'emparer de son siège au sénat. Il est ramené à la villa entre la vie et la mort et Thya cherche dans ses visions un moyen de le sauver. Son don lui permet d’apercevoir la forteresse de Brog, dans les montagnes du nord, là où, autrefois, Gnaeus a obtenu sa plus grande victoire contre les Vandales. Elle comprend alors qu'elle doit s’y rendre et s’enfuit dans la nuit.
 Sa route sera pavée de rencontres, Enoch, un jeune et séduisant barbare, ou encore un faune, un être surnaturel issu du monde païen, et Thya va évoluer et découvrir un monde en mutation qui n'est pas exactement celui que lui décrivait son père…


Puis, personne n'a pu passé à côté de Jean-Luc Marcastel, avec son béret, je voie une queue immense pour se faire dédicacer son nouveau roman La seconde vie de d'Artagnan de la saga le Simulacre. Je n'ai pas été sensible au  synopsis, en revanche j'en ai profité pour me faire dédicacer mes deux exemplaires de Praërie que j'ai rapporté lors de mon second passage. Et lorsque vous vous faites dédicacer un de ces romans, ce ne sont pas quelques mots gribouillés sur la première page, ce met en place un véritable atelier artisanal, dessins, gravures, argent, or, typographie, dessins, quelle organisation à la chaine !!! Un peu long peut être !


Si je dois évoquer une rencontre coup de cœur c'est certainement celle-là. Il s'agit de ma rencontre avec Stéphane Przybylski, personne étonnamment discrète, étonné par son succès car il a vendu quasiment tous les livres qu'il avait à sa disposition. D'une grande gentillesse, aimable, qui prend le temps de discuter de ces livres mais également des livres de ces voisins, il m'a réellement donné l'impression d'avoir un cœur en or. J'espère que ces deux romans ne me décevront pas Le château des millions d'années et Le marteau de Thor de la saga Origines. C'est grâce à la chronique de Mariejuliet que j'avais découvert ce livre.

Juin 1939. Heinrich Himmler diligente une expédition archéologique en Irak, dans le but officieux de s’allier les tribus locales afin de lutter contre l’ennemi britannique. Au sein de l’expédition, l’officier SS Friedrich Saxhäuser. Vétéran de la Grande Guerre, il a lié son destin à celui d’Adolf Hitler depuis le putsch manqué de Munich en 1923. Jamais totalement acquis aux thèses nazies, Saxhäuser est un agent double, naviguant dans les eaux troubles des différents services de renseignement du Reich. Au fond d’une vallée d’un affluent du Tigre, Saxhäuser met au jour quelque chose venu d’ailleurs, susceptible de changer la donne dans le conflit qui s’annonce. Cependant, les doutes que le SS nourrit envers le régime nazi s’exacerbent : doit-il s’abstenir de remettre à Hitler sa découverte ? Mais ne s’est-il pas déjà trop compromis ?



Pour finir mon voyage, j'ai acheté pour ma meilleure amie Isa, Le Château des étoiles tome 1 et 2, qui est une BD dont le graphisme est particulièrement soigné et délicat, tout en couleur pastel, il m'a rappelé les dessins animés de mon enfance et en particulier le tour du monde en quatre-vingt jours. C'est lorsque j'ai préparé le Top Ten du TTT spécial manga et Bd, que certains d'entre vous avaient cité cette série. Alex Alice, l'auteur qui est également l'illustrateur, m'a confirmé qu'il été en train de préparer le troisième et dernier tome de la série, mais que ça lui prenait beaucoup de temps et surtout beaucoup de recherche, je lui souhaite bon courage pour la suite de son aventure, car c'est une fois de plus une personne extrêmement disponible, au coup de crayon incroyable, qui me donne l'envie de découvrir ses livres, moi qui est hermétique au monde de la Bande-Dessinée.
 
Et si la conquête de l'espace avait un siècle d'avance ?
 1868. Au seuil d'une incroyable découverte à bord de son ballon de haute altitude, la mère de Séraphin disparaît mystérieusement à la frontière de l'espace. Un an plus tard, une lettre anonyme révèle que son carnet de bord a été retrouvé...
Séraphin et son père, échappant de justesse à un enlèvement, suivent la piste du carnet jusque dans les contreforts des Alpes. C'est là, à l'ombre d'un château de conte de fées, que le roi Ludwig de Bavière a entrepris la construction d'un engin spatial de cuivre et de bois qui s'apprête à changer le cours de l'histoire... 



Je souhaite encore remercier toutes les personnes que j'ai croisées durant cette rencontre, le maire de Sèvres qui a très bien introduit cet événement, les organisateurs pour leur efficacité et qui ont permis de maintenir cette rencontre malgré le climat délicat que nous connaissons en ce moment et plus particulièrement les auteurs qui ont pris de temps pour échanger et également qui ont dédicacer l'ensemble des mes livres.

C'est donc le sac bien lourd que j'ai quitté ces 12ème rencontres de l'imaginaire et une chose est sure, je prends déjà rendez-vous pour l'année prochaine, et vous ?

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